La perfidie de Boni Yayi vis à vis du peuple
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Tout observateur de la vie politique de notre pays peut aisément constater que Boni Yayi depuis son accession à la magistrature suprême en avril 2006 ne gouverne pas. Le président élu est en campagne électorale permanente, en quête forcenée d’une base électorale à sa dévotion au prix de chantages et de démagogie pour les présidentielles de 2011. Les divers transfuges des partis qui avaient œuvré à son élection ont été regroupés dans une formation politique, un Parti-Etat, les FCBE. Et pour l’échéance de 2011, il se constitue un trésor de guerre par toutes les voies de vols systématiques des deniers publics, de brigandages d’Etat, de hold-up sur les entreprises publiques comme privées.
Que la gestion politique du pouvoir de Yayi Boni soit celle là, celle d’une campagne électorale permanente et de piraterie des ressources publiques comme privées à cet effet, même ses partisans de première heure et des plus obligés, tel un da Matha Santhana, député FCBE, sont amenés à en convenir et d’ajouter, comme pour se confesser, que Boni Yayi n’écoute personne. Que Boni Yayi n’écoute pas les travailleurs et les peuples dont les revendications sont synthétisées par la démocratie révolutionnaire avec le PCB au centre, revendications de plus en plus agitées par les comités divers, cela est évident. Qu’il n’écoute pas de ces partisans non admis dans le cercle qui veille au rassemblement d’un trésor de guerre pour 2011 et/ou à l’instauration et à l’entretien d’un pouvoir tyrannique, ceux-là l’apprennent à leurs dépends et Da Matha Santana peut découvrir avec amertume qu’au sein des dignitaires des FCBE et formant le cercle fermé autour de lui « très tôt, il (Boni Yayi) s’est laissé accaparer par de petits groupes à savoir ceux qui parlent Nago, les évangélistes et le club des banquiers » (Cf Fraternité n° 2315 du 07 avril 2009). Ce sont les éléments de ces groupes qui constituent le cabinet de Boni Yayi en tant que ministres, conseilleurs spéciaux ou techniques et sont placés aux carrefours naturels ou artificiellement créés des circuits d’argent pour les détournements vers les coffres-forts personnels du Président. Des comparses sont utilisés comme il est de règle dans les associations de malfrats. Le ministère des finances et toutes les régies financières (douanes, impôts, trésor, Caisse autonome d’Amortissement) doivent être dans des mains sûres, de même que les directions générales des entreprises publiques des plus importantes : SBEE, SONAPRA, Port Autonome, Bénin-Télécom ainsi que les régies ou entreprises de travaux publics, Agetur et autres Société Adéoti. Tous les postes au sein de ces unités où l’on peut contrôler d’importants mouvements d’argent sont rageusement recherchés et indexés. Les affectations à ces postes sont du ressort de la Présidence de la République. Ainsi en a-t-il été des affectations à l’administration des Douanes ou des Impôts etc.. Ainsi en est-il des membres des cabinets des ministres.
Avec ce dispositif, sont systématiquement mises en œuvre les recettes sordides de "Manuel". La théorie du supérieur hiérarchique direct à considérer par chaque employé comme son client et à servir comme un roi dont il dépend personnellement pour sa subsistance, tel est le credo de Boni Yayi et de son cabinet, credo qu’ils font débiter à travers séminaires et ateliers par des experts payés à grands frais. Tout se passe comme s’il n’y a pas de ministre au Bénin, s’il n’y a pas de gouvernement ; il n’y a que Boni Yayi, envoyé de Dieu sur terre et à qui tout, sous les cieux du Bénin, appartient. Il peut penser déployer la tyrannie sur le peuple en laissant sa garde ou ses conseillers tirer de façon arbitraire sur les citoyens et ceci en toute impunité, en organisant des enlèvements d’opposants, en menaçant de représailles économiques des régions entières qui ne voteraient pas majoritairement en sa faveur. Ses ministres eux-mêmes ne sont jugés bons que s’ils peuvent garantir, de façon ostentatoire, non pas leur compétence dans la direction de leurs secteurs et des hommes, mais la reconnaissance des populations de leur région d’origine au bienfaiteur Boni Yayi, ceci en des séances publiques et collectives de remerciements et d’allégeances abondamment rediffusées par les médias aux ordres du tyran à l’attention de tout le peuple comme pour exemples à suivre. A leur tour, les ministres et les directeurs généraux considèrent leurs employés comme des serfs du temps du moyen âge, les salaires et primes à eux versés non comme une petite contrepartie légitime et légale du travail fourni par ces derniers, mais comme venant de la magnanimité du seigneur envers des serfs. Et dans cet art de réduire les travailleurs et les peuples au "consentement" à leur propre domination, Boni Yayi s’est illustré par l’utilisation à grande échelle de la stratégie de la diversion.
La diversion pour maintenir le" consentement" à la domination impérialiste et au pillage des ressources du pays, telle a été la stratégie utilisée à propos notamment de l’instruction dans le pays et de la lutte contre la corruption.
Le premier mal, frappant, visible, endémique dont souffre le peuple, c’est l’analphabétisme, l’inculture en ce siècle dit de communication. Impossible d’avancer dans n’importe quel domaine, de relever la production, de lutter contre les maladies sans l’instruction de tout le peuple. Voilà le problème qui se pose depuis des lustres et auquel Pascal Fantodji à la tête du Parti communiste a recherché, trouvé et avancé les solutions pertinentes, rationnelles, efficaces dans des délais les plus courts, solutions confirmées par les conclusions des plus grandes instances de l’ONU en matière de pédagogie, l’UNESCO : Instruire les peuples à travers les langues maternelles de chacun dans un plan cohérent qui commence par les adultes analphabètes, s’étend et se poursuit pour les enfants dans toutes les langues parlées sur le territoire du Bénin sans exclusive ; supprimer à cet effet immédiatement les programmes néocoloniaux, les NPE décriés du reste par les parents ainsi que les enseignants dans leur écrasante majorité. Voilà la solution déjà mûre et qui ne demande qu’à être appliquée. Tout pouvoir qui veut faire un pas en avant se doit de l’appliquer, sinon il enfonce davantage notre pays et plus profondément dans les abîmes.
Au lieu de cette solution, Boni Yayi crée la diversion. Au lieu de s’attaquer au contenu de l’enseignement, il agite à coup d’annonces mensongères la gratuité de l’école dans le maintien des "Nouveaux Programmes". Et pour cette diversion, Boni Yayi mobilise ses ministres pour aller mentir à l’encontre des enseignants, les discréditer auprès des parents d’élèves à partir de la rentrée scolaire 2007-2008. A cette rentrée, l’armée est déployée dans les établissements scolaires pour tenter de contrecarrer la grève de la CSTB contre les NPE. Tout ceci pour maintenir la domination coloniale de la langue et de la culture françaises sur nos peuples et les faire "consentir" à cette horrible et esclavagiste domination.
La lutte contre la corruption aura été l’occasion d’une autre vaste diversion : le Président de la République qui marche, en bras de chemise, la mine serrée dans les rues de Cotonou contre la corruption. Et tous les membres de son cabinet de se mettre à la tête des marches dans les autres villes de province contre la corruption, sans aucune cible précise, donc contre un fantôme. Alors qu’une mesure simple et claire existe, avancée depuis l’éveil des travailleurs contre le régime du PRPB en 1985 par le Parti communiste, reprise par l’ensemble des comités de travailleurs en 1989-1990 dans le combat pour la destruction de l’autocratie, continûment agitée jusqu’à ce jour et incluse dans les 13 thèses de lois constitutionnelles adoptées dans le dossier de la démocratie révolutionnaire le 14 septembre 2006 : élection et révocabilité des directeurs généraux et techniques des entreprises et services publics ; publication de tous les accords d’Etat à Etat ainsi que des contrats de travaux de quelque importance à l’attention du peuple. Et pour les pillages déjà constatés, faire rendre gorge aux pilleurs ! Toutes ces mesures sont du ressort du chef du gouvernement et constituent le véritable pas en avant dans la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance. Le Président de la République, chef du gouvernement qui se refuse à prendre de telles mesures et va marcher contre un fantôme veut la perpétuation de la corruption et à son profit.
Ainsi en va-t-il de Boni Yayi et de son cabinet autour de chaque problème important de la vie des peuples, des hommes et femmes de ce pays : invention de faux problèmes, avance de fausses solutions que l’on fait abondamment claironner par les médias caporalisés pendant que l’on procède au pillage des ressources nationales.
Les actes de grande piraterie au sommet de l’Etat
L’attribution des marchés d’Etat est désormais centralisée et s’effectue pour les plus grosses affaires directement sur instruction du Palais de la République au bénéfice des hommes du cabinet et de leurs comparses. Les marchés de gré à gré de plusieurs milliards sont passés au profit de leurs entreprises (Agetur, Société Adéoti et fils, etc.). La surfacturation est de règle comme l’ont révélé les travaux pour la tenue du sommet de la CEN-SAD : réfection du Centre International des Conférences et du Palais des Congrès de Cotonou attribué pour sept (7) milliards de francs à la société GMT (Groupe Maison Travaux) du sieur Akouakou, parent et homme lige du ministre des finances Mana Lawani ; construction de 14 villas à 7 milliards, etc. Des marchés annoncés et dont les fonds sont prévus au collectif budgétaire en octobre dernier sont maintenant à l’abandon, tel l’aéroport de Tourou : Où sont passés les milliards prévus à cet effet ? L’urgence est évoquée pour tenter de justifier la passation des marchés de gré à gré et/ou des décaissements d’avances hors normes. Les crises, énergétique, alimentaire, ont constitué des occasions rêvées pour les forbans à la tête du pays : plus de 20 milliards de francs ont été décaissés pour la construction d’une usine de turbine à gaz, estimée à 32 milliards, sans que rien ne soit encore livré ; les exonérations fiscales attribuées dans la lutte contre la vie chère sont allées principalement aux compradores liés aux membres du cabinet. Lorsque l’urgence ne s’impose pas, on la crée artificiellement pour tenter de justifier le recours à la procédure de gré à gré, tels les marchés de plusieurs milliards signés à partir de mars 2009 pour la fête de l’indépendance à Lokossa, fête pourtant prévue depuis deux ans. Outre ces détournements par personne interposée, il y a toujours les vols directs des ressources publiques comme l’a montré à la face du monde la gestion des fonds issus de l’escorte des véhicules d’occasion.
Mais ce que Boni Yayi a développé de nouveau sans détour, ce sont les actes de piraterie contre les entreprises privées. Très tôt, dès janvier 2007, le Ministre Irénée Koupaki, alors chargé des finances, avait imaginé une vaste escroquerie des créanciers fournisseurs des travaux d’Etat en exigeant d’eux, s’ils veulent être payés sur-le-champ, de concéder jusqu’à 20% de leurs créances à une société privée, la SOAGA, déclarée pour la circonstance gestionnaire de la dette de l’Etat en lieu et place du Trésor public. Il y aura fallu la mobilisation des petits créanciers sous la direction de démocrates révolutionnaires pour que cette tentative d’escroquerie soit éventée et déjouée. Mais les actes de piraterie d’autres chefs d’entreprises privées et la prise de participation forcée, voire la dépossession sont légion.
La gestion des parcs de regroupement des véhicules d’occasion a été arrachée aux anciens opérateurs par le chef de l’Etat et confiée à la 2e "Première Dame" sous un prête-nom. Ainsi en est-il également de la prise de participation de Boni Yayi dans Bell Bénin. On se rappelle que la société Bell Bénin de Issa Salifou dit "Saley" avait bénéficié des avantages accordés par Kérékou au détriment du Trésor Public. Des dettes de cette société vis-à-vis de l’Etat se sont accumulées sous son règne. Les choses se sont aggravées avec la dénonciation des contrats des GSM avec l’Etat et des tarifs envers les citoyens consommateurs à l’arrivée au pouvoir de Yayi Boni. Ce qui obligeait à une réévaluation des obligations financières de ces sociétés. La société Bell Bénin était alors en grande difficulté. Que fit Yayi Boni ? Tout simplement faire signer au principal actionnaire sous la menace et au détriment du Trésor public la prise du tiers des actions de la société sous un prête-nom. Ceci explique que pendant que les autorités gouvernementales harcelaient à l’époque les autres sociétés de GSM de venir signer les nouvelles conventions sous peine de résiliations de leurs contrats, la société GSM Bell Bénin est épargnée. Ne faut-il pas comprendre alors que tout le vent soulevé par les Désiré Adadja, Rekya Madougou et autre Victor Topanou dans cette affaire des GSM et les sacrifices imposés à la population n’ont servi qu’à satisfaire les appétits gloutons des membres et comparses du cabinet Yayi ?!
La main basse du gouvernement de Boni Yayi sur la société de micro-finances PADME et le maintien de cette entreprise comme butin de guerre dans les griffes des hommes au pouvoir et ce, malgré les jugements contraires des tribunaux et de la Cour constitutionnelle n’est digne que d’une association de gangsters, sans foi ni loi. Et pour ces mafieux, rien n’est trop petit. A l’université d’Abomey-Calavi, Fulbert Gero Amoussouga créera de son propre et seul chef des filières lucratives à la faculté de gestion et ira jusqu’à tirer sur des étudiants pour conserver les bénéfices de cette escroquerie manifeste. Fulbert Gero Amoussouga est conseiller technique de Boni Yayi et a été armé à ce titre.
Au total, faisant le compte du butin de guerre déjà accumulé pour 2011 par le cabinet, des proches du Boni l’évaluent à plus de 100 milliards pour l’organisation de la souillure des masses et de la fraude à répartir à raison d’un milliard par commune pour les communes ordinaires et 25 milliards pour les trois communes à statut particulier et les institutions chargées de l’organisation du scrutin. Signalons que Boni Yayi a montré de quoi il est capable au niveau de la corruption de ses interlocuteurs et de souillure des masses. Pour la première fois, un président de CENA a été destitué à coup d’intrigues à moins de quarante huit heures du scrutin. C’était pendant les élections législatives que le président voulait remporter pour une majorité de son parti FCBE au parlement. Le Chef de l’Etat n’a pas hésité pendant les campagnes électorales d’aller, de domicile en domicile, corrompre des citoyens. Cette pratique nauséeuse de souillure est d’ailleurs devenue une mode de gestion et des enveloppes bien garnies sont systématiquement offertes aux visiteurs du Président, provoquant l’indignation des révolutionnaires et des probes. Et lorsque la fraude ne suffit pas pour la proclamation des résultats électoraux attendus en sa faveur, Yayi Boni bloque tout simplement leur mise en œuvre comme c’est le cas pour les dernières élections municipales et locales.
Il faut alors, en vue de l’échéance de 2011 se soumettre et corrompre davantage toutes les institutions du Renouveau. Et sous le règne de Boni Yayi, toutes ces institutions ont atteint un état de putréfaction avancé.
La pourriture de toutes les institutions du régime du Renouveau
L’un des résultats des plus patents de la gestion de Boni Yayi et de ses acolytes est la crise généralisée, profonde de toutes les institutions du régime du Renouveau. Ces institutions s’étaient toutes déjà auparavant discréditées vis-à-vis du peuple. Montées et dressées dès leur conception et mise en place contre la volonté d’émancipation des travailleurs, de la jeunesse et des peuples pour servir de socle à la dictature pro-impérialiste de la haute bourgeoisie, elles ne pouvaient et n’ont jamais pu garantir ni la lutte victorieuse contre les corrompus et les fraudeurs pour la bonne gouvernance, ni le châtiment des tortionnaires pour la jouissance et l’extension des libertés par les masses populaires, ni aider à l’émancipation des hommes et femmes du Bénin et au développement de notre pays. Parlement, gouvernement, cour constitutionnelle, haute autorité de l’audio-visuelle et de la communication, Cour suprême, CENA, etc., toutes ces institutions ont démontré qu’elles étaient constituées pour servir de garants à l’exécution des PAS et autres diktats du FMI et du capital financier, de couverture et de refuge aux criminels politiques de tout acabit, aux apatrides les plus enragés, aux pilleurs des ressources du pays les plus impénitents. Boni Yayi en cherchant rageusement à les contrôler sans partage pour 2011 contre tous les autres groupes de la haute bourgeoisie les a poussées à l’agonie.
L’Assemblée nationale sous la direction de Mathurin Nago est un cadavre puant autour duquel des charognards mafieux d’un côté et des hyènes assoiffées de l’autre s’entredéchirent. Des sessions entières se déroulent sans l’adoption d’aucune loi. Le Palais des Gouverneurs offre le spectacle d’une bourse des valeurs, où les députés réduits à l’état de marchandises s’achètent et se vendent au plus offrant. Nos parlementaires en arrivent régulièrement aux poings, à la force physique car la constitution en vigueur, déchirée en lambeaux, ne peut permettre de dire le droit. La cour constitutionnelle est niée et ses arrêts sont régulièrement et allègrement foulés aux pieds par le gouvernement ou les députés. Le gouvernement lui-même est sans consistance, car sans autre boussole que la satisfaction des lubies du Président. La justice est corrompue et des magistrats restent commis à poursuivre et juger des révolutionnaires pendant que des criminels du genre de Géro Amoussouga Fulbert ou des corrompus du genre de Issifou Takpara sont libres au service et aux côtés de Boni Yayi. L’administration centrale comme territoriale est en crise ouverte. Les résultats des élections municipales d’avril 2008 traînent jusqu’à ce jour. Les projets de découpage territorial sont remis en cause par les populations car s’écartant par trop du droit des nationalités à l’autonomie administrative.
Il n’est pas jusqu’au haut commandement de l’armée qui ne soit en crise à cause de la gestion de Boni Yayi qui prend chaque rejet pertinent et motivé de ses ordres criminels ou fantaisistes ou chaque opinion contraire au sien comme un affront à sa propre personne et en faveur de ses opposants. L’état- major général est ainsi artificiellement divisé entre rebelles et loyaux à Boni Yayi et les chefs sont opposés les uns aux autres. Des projets d’éloignement d’éléments jugés gênants sont envisagés par mille astuces comme l’envoi dans les instances de paix de l’ONU.
Au total, de par sa gestion, Boni Yayi et son cabinet ont poussé le pays dans une crise profonde, générale dont la solution ne peut être que le renversement de ce pouvoir d’apatridie, de mensonge et d’escroquerie et son remplacement par un Gouvernement Révolutionnaire Provisoire (GRP) qui se chargera de révolutionner toutes les institutions de l’Etat, non sans en modifier les contenus dans l’intérêt des masses laborieuses.
Cotonou, le 21 avril 2009
Le Parti Communiste du Bénin
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