20 - 21 février : Grève générale de 48h en INDE
popularité : 4%
Le 2e plus grand pays du monde paralysé par la grève générale les 20 et 21 février prochains.
Dans le prolongement de la grève générale du 28 février 2012 et de la marche sur le parlement du 20 décembre 2012, deux initiatives réussies qui avaient été suivies massivement, les 11 organisations centrales indiennes organiseront en accord avec le plan d’action signé par toutes les centrales une grève générale de 48h, les 20 et 21 février 2013 qui paralysera le 2e pays le plus peuplé au monde.
Malgré les aspirations clairement exprimées par la majorité des travailleuses et travailleurs en faveur d’un changement politique radical, le gouvernement persiste dans l’application d’une politique sociale et économique de droite, néolibérale, favorable aux capitalistes et aux multinationales, aggravant les conditions de vie et de travail de la grande majorité de la population et portant gravement atteinte à leurs droits démocratiques, économiques et sociaux.
Le nombre de violations du code du travail est en augmentation et les entreprises ont les mains libres pour porter atteinte aux droits démocratiques et syndicaux, y compris le droit fondamental de constituer un syndicat. Le remplacement d’emplois permanent avec des contrats à durée illimitée par des contrats précaires est devenu une pratique courante avec le concours du gouvernement.
Confrontés à l’offensive de la classe dominante, les travailleuses et travailleurs d’Inde ainsi que leurs syndicats ont formulé leurs revendications communes :
Pour des mesures concrètes visant à maîtriser la hausse des prix.
Pour la création et la protection de l’emploi.
Pour la stricte application du code du travail sans exception ou dérogation et la sanction rigoureuse de toute violation de la législation du travail.
Pour l’arrêt du désengagement de l’état des secteurs publics au niveau central et fédéral
Contre la précarisation des emplois permanents / pérennes et pour une rémunération des travailleurs sous contrat précaire, égale à celle des employés permanents dans l’industrie ou l’administration.
Pour l’amendement de la loi sur le salaire minimum élargissant son application généralisée indépendamment des régimes ainsi pour l’instauration d’un salaire minimum garanti non inférieur à Rs. 10000.00 par mois.
Pour l’abolition des plafonds en matière d’éligibilité aux primes, pour la création d’un fond de prévoyance et l’augmentation des prestations gratuites.
Pour une retraite garantie pour tous.
Pour l’enregistrement obligatoire d’organisations syndicales au plus tard 45 jours après leur création et pour la ratification immédiate des conventions 87 et 98 de l’OIT.
***
Message de soutien de la FSM
L’Union Internationale des Travailleurs du Bâtiment, du Bois et des Matériaux de Construction UITBB, affiliée à la FSM Fédération syndicale mondiale exprime au nom de millions de travailleuses et travailleurs de nos secteurs plein soutien aux revendications des travailleurs indiens et adresse un message de solidarité militante aux syndicats et à la classe ouvrière indienne, en particulier aux travailleurs et travailleuses du bâtiment et de la construction et à leur juste lutte pour leurs droits économiques, sociaux et démocratiques inaliénables.
La classe ouvrière indienne dresse un exemple pour les syndicats et les travailleurs de la région et du monde : L’unité dans l’action peut être construite sur la base d’une position de classe. Elle ouvre la voie au renforcement de l’action et à de nouvelles luttes unitaires contre l’exploitation capitaliste.
L’UITBB vous souhaite plein succès dans votre lutte des classes et salue le peuple travailleur d’Inde avec les mots d’ordres suivants :
Vive la solidarité internationaliste des travailleurs !
Vive la classe ouvrière et le people d’Inde !
Le Secrétariat de l’UITBB
Helsinki, février 2013
Commentaires